Zoom sur les inconvenients du cunnilingus
Même si le cunnilingus semble être le nom parfait pour une super-héroïne, c’est le mot fantaisiste qui est utilisé pour décrire le sexe oral pratiqué sur une personne qui a un vagin. Mais si le cunnilingus est une technique de sexe oral, cela ne signifie pas que vous ne pouvez utiliser que votre bouche. De nombreuses personnes utilisent des godes, des vibrateurs ou d’autres jouets sexuels (ainsi que leurs propres doigts) pour donner ou recevoir un cunnilingus.
Les rapports sexuels oraux et les risques
Plusieurs maladies sexuellement transmissibles (MST), dont le VIH, l’herpès, la syphilis, la gonorrhée, le VPH et l’hépatite virale, peuvent être transmises par les rapports sexuels oraux. Les risques dépendent de nombreux facteurs, notamment du nombre de partenaires sexuels que vous avez, de votre sexe et des actes sexuels oraux que vous pratiquez. L’utilisation d’une protection de type barrière peut réduire le risque de contracter une MST. Il peut s’agir d’un préservatif recouvrant le pénis, ou d’une digue dentaire en plastique ou en latex placée sur la vulve ou l’anus.
Gonorrhée
L’exposition à des fluides vaginaux ou séminaux infectés par la gonorrhée est la principale cause de contamination par cette maladie. Le sexe oral n’est souvent pas cité comme cause de transmission de la gonorrhée, mais l’augmentation du nombre de cas dans le monde a contraint les experts à considérer le sexe oral comme un moyen possible de transmission.
Herpès
Si vous ressentez des symptômes d’herpès, évitez tout contact physique avec votre partenaire car l’herpès peut facilement se transmettre des organes génitaux à la bouche ou vice versa.
Le VIH et les autres MST
Une personne déjà infectée par une MST ou le VIH doit éviter tout contact sexuel avec d’autres personnes. Le fait d’avoir des rapports sexuels oraux avec une personne infectée peut entraîner la contraction de MST. Les porteurs potentiels de ces maladies sont les fluides vaginaux, le sperme et même le lait maternel. Le saignement des gencives, les lésions et les ulcères aggravent la situation et augmentent les risques de contracter la maladie au cours d’un rapport sexuel oral. Le virus et la bactérie peuvent également être transmis par des coupures, des ouvertures, des sondes, etc.
Infection pharyngée
L’infection pharyngée gonococcique est acquise lors de rapports sexuels oraux réceptifs, mais probablement rarement, voire jamais, lors de baisers. Acquise plus efficacement par la fellation que par le cunnilingus, l’infection pharyngée se retrouve chez 10 à 20 % des femmes hétérosexuelles atteintes de gonorrhée et 10 à 25 % des hommes homosexuels infectés, mais elle n’est présente que chez 3 à 7 % des hommes hétérosexuels atteints de gonorrhée. Presque toutes les infections du pharynx sont asymptomatiques, mais de rares cas peuvent provoquer une pharyngite manifeste.
La trichomonase
La trichomonase se transmet sexuellement par le coït pénien-vaginal. L’organisme n’est pas acquis par la fellation, le cunnilingus ou les rapports anaux insertifs ou réceptifs. Comme elle est sexuellement transmissible, elle est fréquente dans les populations présentant un risque élevé d’autres infections sexuellement transmissibles (IST). La présence de la trichomonase augmente le risque d’acquisition de l’infection par le VIH.